Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé : La promotion des PME au cœur des rencontres régionales

Le Ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat Harouna Kaboré a procédé à l’ouverture officielle  des Rencontres régionales du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé (CODESP) le lundi 22 juin 2020 à Banfora. Cette 3ème édition est axée sur la participation des PME à la Commande publique.

« La Commande publique est un instrument de relance économique et la participation des PME pourrait booster la production nationale, lutter contre le chômage et réduire la pauvreté », telle est la conviction du Ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat Harouna Kaboré, qui a procédé au lancement des rencontres régionales du cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé (CODESP).  Une occasion qui, dira-t-il, vise à trouver des solutions aux différentes contraintes qui entravent le développement des entreprises.

Le premier adjoint au maire de la commune de Banfora, Fulgence Koné, salue une initiative de relance économique qui intervient à un moment où la sphère de l’économie des Cascades est d’avantage fragilisée par l’impact de la pandémie du Covid-19.

Des mesures alternatives pour relancer l’économie

A ce problème, le président de la cérémonie a expliqué les actions envisagées par les autorités. Le gouvernement, en plus des mesures conjoncturelles déjà prises, mène «une profonde réflexion sur les mesures alternatives à moyen et à long terme », annonce-t-il.

Pour l’adjoint au président de la Délégation consulaire régionale des Cascades Moctar Koné, le thème « le rôle de la commande publique dans la promotion du Secteur privé » répond aux préoccupations réelles des acteurs économiques qui peinent à s’approprier les avantages des nouveaux outils comme la loi d’orientation et de promotion des PME (leur accordant un quota sur les marchés locaux).

Et le ministre de les inviter à développer des initiatives de regroupement pour améliorer leur capacité afin de multiplier leurs chances d’acquérir des marchés locaux. Il leur revient également de s’approprier l’institution de procédures allégées afin de promouvoir les produits locaux.

Ayant foi en la pertinence des recommandations qui sortiront de ces travaux, le ministre rassure d’office de leur prise en compte par le gouvernement. « Car le développement durable intégré passe forcément par la promotion des PME dont 80% des acteurs sont des femmes qui se lèvent tôt et qui se couchent tard », conclut-il.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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