www.peb.bf : Un portail lancé pour faciliter les affaires au Burkina
Le ministère burkinabè du commerce, de l’industrie et de l’artisanat a lancé, ce mardi 17 décembre 2019 à Ouagadougou, le www.peb.bf. Il s’agit d’une nouvelle plateforme dénommée « Portail d’entrée au Burkina Faso » (PEB). Cet espace virtuel vise, entre autres, à faciliter les affaires, à attirer de potentiels investisseurs au Burkina et à moderniser les services publics.
Un clic ! Et le « Portail d’entrée au Burkina » (PEB), accessible au www.peb.bf, est officiellement lancé. C’était ce mardi 17 décembre 2019 à Ouagadougou. Dans le but de moderniser les services publics au Burkina Faso, en effet, le ministère en charge du commerce a réalisé et mis en service un portail virtuel dénommé « Portail d’entrée au Burkina » (PEB).
Ce portail, selon le ministre de tutelle, Harouna Kaboré, représentant le Premier ministre, Christophe Dabiré, a pour objectifs principaux d’attirer les investisseurs au pays, d’améliorer la qualité du service public fourni et de réduire le délai de délivrance des différents actes au sein des structures du ministère au profit des usagers. Il permet, par ricochet, de susciter des financements auprès des partenaires techniques et financiers pour les prochaines phases du portail.
« Une vraie machine pour faire un véritable bond en avant »
Dans le cadre de la réalisation dudit portail, trois actes de la direction des guichets uniques du commerce et de l’investissement (DGU-CI) du ministère ont été retenus, pour la phase pilote de dématérialisation complète des actes dans le portail. Les actes retenus sont le Certificat d’origine (CO) des marchandises, l’Autorisation spéciale d’importation (ASI) et l’Autorisation d’exercer le commerce (AEC) par les étrangers.
Etaient présents à la cérémonie de lancement officiel du portail, des membres du gouvernement, des représentants de l’administration publique, représentants du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, d’institutions et d’organismes d’appui au secteur privé et des missions diplomatiques et consulaires.
« Le portail d’entrée au Burkina a d’autres avantages tels que la traçabilité des traitements des dossiers, la sécurisation et la consultation de documents, la soumission à distance des formalités et le gain en temps. Il s’agit d’une vraie machine pour orienter et faire un véritable bond en avant », a dit Harouna Kaboré.
Licence Open Source, paiements bancaire et mobile, sécurité garantie…
Le ministre a, par ailleurs, promis que d’ici au premier trimestre de 2020, il sera possible au Burkina Faso de créer une entreprise entièrement en ligne. Pour sa collègue en charge du développement de l’économie numérique, Hadja Ouattara/Sanon, c’est effectivement un premier grand pas fait par le ministère du commerce, même si beaucoup restent encore à faire.
Le ministre en charge du commerce, au cours des séances de présentations, avait à ses côtés Youmani Jérôme Lankoandé, PDG de Yulcom Technologies et Marcellin Sanou, Directeur des services informatiques du ministère du commerce.
La plateforme est sous une licence « Open Source », s’est réjoui Youmani Jérôme Lankoandé. Il a soutenu que la sécurisation de la plateforme et des documents est régulièrement mise à jour. Le consultant a également ajouté que les paiements bancaire et mobile et l’intelligence artificielle sont inclus dans le portail.
Noufou KINDO
Burkina 24