Promotion immobilière : Ouagadougou dispose de sa toute première cité fermée

La société Abdoul Service international a présenté la toute première cité fermée située dans le quartier Baorgo dans la commune de Saaba, ce samedi 11 février 2023. Le coût global de cet investissement est évalué à plus de 4 milliards de FCFA.  

Ouagadougou dispose de sa toute première cité fermée sise dans le quartier Baorgo dans la commune de Saaba dénommée « Cité de la nouvelle génération ». Sur une superficie d’un hectare, la cité est composée, entre autres, d’appartements pour accueillir 60 familles, d’un bâtiment R+3, des magasins, d’une aire de repos, d’un terrain de sport, d’un parking visiteur, d’une crèche et d’une maternelle.

Cité de la nouvelle génération vue intérieure

Abdoul Ouédraogo, président directeur général de la société Abdoul Service international, a fait comprendre que c’est une innovation dans le domaine de la promotion immobilière au Burkina Faso. Il a souligné que d’autres services seront réalisés à savoir une pharmacie, une alimentation, des salons de coiffures et d’autres services sociaux. Le coût des logements varie entre 50 millions et 90 millions de FCFA. 

Egalement, le premier responsable de la société Abdoul Service international a expliqué que l’idée est venue au regard de la tension foncière au Burkina Faso. « Nous sommes dans la promotion immobilière depuis près de 10 ans et nous avons logé pratiquement 15 000 personnes au Burkina Faso. Nous avons eu l’initiative de faire une cité fermée bâtie sur un hectare qui peut loger 60 familles », a-t-il indiqué.

Abdoul Ouédraogo, président directeur général de la société Abdoul Service international

A l’écouter, dans les cités ordinaires, sur une superficie d’un hectare, ce n’est qu’environ 17 familles qui peuvent y habiter. « Dans les cités ordinaires, vous avez 60 villas et donc 60 vigiles pourtant dans la cité fermée on a 60 familles et 4 vigiles », a-t-il déclaré. Abdoul Ouédraogo a révélé que le coût global d’investissement de la « Cité de la nouvelle génération » est de plus de 4 milliards de FCFA.

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Il a laissé entendre que ce projet sera dupliqué dans les autres coins de la ville de Ouagadougou. Dans l’optique de réduire les coûts des logements, il a relevé que des possibilités existent. Il s’agit de réduire le confort.

Boureima Maïga, un des premiers habitants de la cité

Boureima Maïga, un des premiers habitants de la cité, a salué l’initiative du promoteur. « C’est une très bonne initiative. Ce sont des villas modernes. Ça sera une grande famille ici avec 60 familles qui peuvent habiter sur une superficie d’un hectare dans la sécurité et tout ce qu’il faut. La voie est goudronnée jusqu’à la RN4. Ce sont des initiatives qu’il faut applaudir », a-t-il relaté. Il a profité inviter la diaspora à adhérer à ce type de logement. 

Par ailleurs, concernant la tension entre les promoteurs immobiliers et le gouvernement sur l’avant-projet de loi portant promotion immobilière au Burkina Faso, Abdoul Ouédraogo a invité les différents acteurs au dialogue.

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