Première RIDEPEC : le CAMES à la recherche d’une symbiose entre formation et emploi

Le présidium au lancement des travaux de la rencontre. ©Burkina24

Le présidium au lancement des travaux de la rencontre. ©Burkina24

La cérémonie de lancement de la Rencontre internationale des dirigeants d’entreprises et des patronats de l’espace CAMES (RIDEPEC) s’est tenue ce vendredi 18 juillet à Place Hôtel de Ouagadougou.

Première du genre, cette rencontre qui se tien au Burkina Faso, siège du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur a connu la présence d’imminentes personnalités venues de différents pays et entreprises de l’espace CAMES pour enrichir la RIPEDEC à travers ses objectifs et sa visions pour la région.

Cette rencontre de Ouagadougou porte sur le thème : «Plan stratégique de développement du CAMES : quelles stratégies d’opérationnalité pour les dirigeants d’entreprises, les patronats et les chambres consulaires des Etats membres de l’espace CAMES ?».

Pour le professeur Mbatchi Bertrand, secrétaire général du CAMES, «c’est une occasion de prendre un nouveau départ pour le CAMES, parce que nous prenons en compte la dimension formation, insertion, d’où l’adéquation-formation. Cette rencontre nous donne l’opportunité d’échanger, d’établir un dialogue avec le secteur productif et nous amène à prendre conscience que si nous formons, nous formons pour un objectif précis».

En créant donc ce rapprochement, CAMES et Dirigeants d’entreprise peuvent dorénavant revisiter les différents curricula de formation et également identifier les problématiques qui se posent au niveau de l’entreprise et l’enseignement.

«La CAMES a élaboré un plan stratégique de développement et ce plan doit être un lien, le support autour duquel devrait tourner tous les opérateurs qui interviennent directement ou indirectement dans l’enseignement supérieur et la recherche».

Le Professeur Kalifa Traoré, directeur du cabinet du ministère de l’Enseignement secondaire et supérieur, représentant le ministre, co-parrain de cette cérémonie, lui, perçoit cette rencontre «comme une mission commune des actions coordonnées de l’enseignement supérieur et de la recherche avec les entreprises capables d’améliorer l’emploi notamment des jeunes en proie à un fort taux de chômage».

Il est attendu des travaux de la première RIDEPEC de Ouagadougou des orientations et recommandations à même de créer une symbiose entre enseignement, formation, recherche et emploi au profit de la jeunesse africaine et malgache.

Boureima LANKOANDE

Aboubakar KAMAGATE (Stagiaire)

Burkina 24

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