Finances : SGBF éclaire ses clients sur les solutions d’Affacturage et Reverse Factoring
Société Générale Burkina Faso (SGBF) s’est entretenue avec ses clients sur le système d’Affacturage et de Reverse Factoring lors d’un atelier tenu ce jeudi 23 février 2023 à Ouagadougou. Le cadre règlementaire, les avantages et les conditions d’illisibilités ont été expliqués aux participants.
L’Assemblée Législative de Transition (ALT) a adopté en sa séance du 13/06/2022/ la loi N°006-2022/ALT relative à l’activité d’Affacturage au Burkina Faso. Dans ce contexte, Société Générale Burkina Faso a entrepris de présenter le cadre réglementaire ainsi que les offres spécifiques conçues pour répondre aux besoins de financement à court terme des sociétés commerciales.
Par définition, l’Affacturage est un contrat par lequel un établissement de crédit achète des créances détenues par un fournisseur, chez ses clients, en contrepartie des prestations comme le financement des créances, la gestion administrative du poste client, la protection contre le défaut de paiement des débiteurs.
« C’est un contrat par lequel le client nous cède ses factures. Ça veut dire, nous, la banque, nous achetons les factures et nous lui donnons la liquidité sous 48 heures », a expliqué Anne Ghislaine Koné/Zongo, la responsable Affacturage de la Société Générale Burkina Faso.
L’Affacturage, une solution que SGBF propose depuis 10 ans, permet aux entreprises d’avoir des solutions de trésorerie selon Robert Aimé Diallo, Directeur commercial entreprise de Société Générale Burkina. « Entre détenir une facture et avoir le règlement effectif, il y a un temps qui passe. Nous permettons aux entreprises de disposer de la Trésorerie dès qu’elles facturent leurs clients », a-t-il précisé.
La rencontre entre la Banque et ses clients a aussi concerné le Reserve Factoring. C’est un système de financement court terme par lequel la banque se substitue au client pour effectuer le règlement anticipé ou à bonne date de ses factures fournisseurs préalablement approuvées.
« Ici, il s’agit de financer le fournisseur de nos clients. L’avantage, c’est que ça permet à nos clients de véhiculer une image d’entreprise responsable et aussi accompagner les entreprises dans le règlement de leurs factures plutôt. Egalement pour nos clients, ça permet dans sa chaine d’approvisionnement, s’il y a des clients critiques et éviter des ruptures d’approvisionnement », définit Ghislaine Koné/Zongo.
C’est à bâtons rompus que les échanges ont lieu entre la banque et ses clients. C’est le mode d’échange entre la Société Générale qui est de communiquer sur ses produits afin d’éclairer la lanterne de ses clients selon Robert Aimé Diallo.
« Nous échangeons régulièrement avec nos clients sur nos produits et surtout sur la réglementation qui les encadre. Notre démarche est de vendre au client un produit qu’il connaît dans tous ses contours », a-t-il éclairé.
A l’issue des discussions, Arouna Gouba, le responsable des transactions bancaires de Société Générale Burkina Faso, s’est dit satisfait de l’intérêt que les participants ont accordé à l’atelier. Pour Emmanuel Miloungou, Directeur administratif et financier (DAF) de la Société de Distribution Internationale (SODI-SA), participant à la rencontre, disposer d’un fonds de roulement pour les activités n’est pas chose facile pour la plupart des entreprises.
« La SGBF nous propose de nous payer nos factures et de prendre sur elle la responsabilité d’encaisser ses factures. C’est une bonne solution qui nous permet de résoudre nos problèmes de trésoreries. Ça permet de ressourcer les délais de payement », a-t-il apprécié.
Akim KY
Burkina 24
