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Chambre de commerce et d’industrie du Burkina: des innovations à l’actif de la délégation spéciale

La délégation spéciale de la Chambre de Commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a rencontré la presse ce 5 février 2016 afin de faire le point des reformes enregistrées depuis l’insurrection populaire d’octobre 2014. La délégation a aussi fait part de ses perspectives pour 2016, où auront lieu les élections consulaires.

Rappelons de prime abord que suite à l’insurrection populaire d’octobre 2014, la gouvernance de l’Assemblée consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie, avait été décriée. Le gouvernement avait alors décidé de dissoudre cette assemblée, et de mettre en place une délégation spéciale composée de cinq membres.

Bilan. Les missions assignées à cette délégation spéciale étaient l’administration de la Chambre de commerce et d’industrie, la relecture des textes et l’organisation des élections consulaires.

Concernant la relecture des textes, le Président de la délégation spéciale Adama Traoré a souligné le caractère inclusif que le processus a observé. « Une large concertation a été engagée par la délégation spéciale avec plus d’une centaine d’associations et groupements professionnels d’entreprises des treize régions du pays ainsi que des personnes ressources pour recueillir leurs préoccupations ainsi que leurs propositions ».

Les nouveaux textes ont ainsi été adoptés par deux décrets en date du 20 novembre 2015. Les réformes introduites sont : l’augmentation du nombre des élus de 123 à 151, l’entrée de nouveaux acteurs au sein des instances consulaires, le déploiement de la Chambre de commerce et d’industrie dans les régions, la participation des élus à l’animation consulaire, l’instauration du principe de l’alternance, l’amélioration de la gouvernance.

Au chapitre des innovations de fond, le président cite notamment la limitation d’âge pour prétendre au poste de président de la CCI-BF ou président d’une Assemblée consulaire régionale : « C’est une innovation que nous avons introduit en nous disant que c’est bon que le candidat au poste de président n’ait pas plus de 75 ans ». En outre, le nombre de mandat est désormais limité à deux : « Nous avons aussi posé des jalons pour l’alternance parce que quelqu’un ne peut pas être à un poste pendant plus de deux mandats. Par exemple, quelqu’un ne peut pas être président à la Chambre pendant 15 ans. Il a un mandat de cinq ans renouvelable une fois. »

Perspectives. Pour l’année 2016, les élections consulaires figurent en toile de fonds. Le public et surtout les acteurs du secteur privé seront informés ultérieurement du lancement. Pour ce qui est de l’organisation, il reviendra au Ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat.

Par ailleurs, du 24 au 26 février 2016, aura lieu le forum Africallia piloté par la CCI-BF.

Issouf NASSA

Burkina24

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