Les trois signataires concernés par cet accord sont : l’EAC (East African Community; Communauté d’Afrique de l’Est), la SADC (Southern African Development Community; Communauté de développement d’Afrique australe) et la COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa; Marché commun de l’Afrique orientale et australe).

SADC-EAC-COMESA: VERS LA CRÉATION D’UN MARCHÉ COMMUN AFRICAIN

Des dirigeants africains ont signé un accord pour créer la plus grande zone de libre-échange en Afrique. La station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh a abrité, le mercredi 10 juin 2015, la signature de cet accord.

Trois organismes régionaux (la Communauté de développement de l’Afrique australe, la SADC, la Communauté d’Afrique de l’Est, l’EAC, et le Marché commun pour l’Afrique orientale et australe – connu sous le nom COMESA) ont décidé de fusionner leurs forces pour mettre sur pied un nouveau bloc commercial représentant vingt-six pays.

Le docteur Francis Mangheni,  Directeur du Commerce de la COMESA, estime que le nouvel accord va encourager l’investissement en Afrique.

Cette esquisse d’un marché unique pour l’ensemble des Etats africains ne sera t-elle pas handicapée par la diversité de monnaie qui ne facilite pas souvent les échanges ? Le rêve de parvenir à un marché unique africain peut-il aussi se réaliser ?

Pour répondre à ces inquiétudes, Henri-Bernard Solignac Lecomte, Directeur de l’Unité Afrique, Europe et Moyen-Orient, au centre de développement de l’OCDE, explique qu’il est beaucoup plus difficile de mettre en œuvre une monnaie commune et que cet accord demandera des engagements politiques beaucoup plus importants.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : BBC News

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