Adama Ibrahim Diallo, président de l’Union nationale des mini laiteries et producteurs de lait local au Burkina (au milieu)

Filière lait au Burkina : les acteurs plaide pour un environnement politique favorable

Les acteurs de la filière lait  du Burkina Faso ont eu une rencontre d’échange avec des producteurs laitiers européen dont des Belges vendredi 5 juin 2015 à Ouagadougou sous l’égide de l’organisation internationale Oxfam.

Il s’est agi au cours de cette rencontre de débattre des préoccupations de la filière lait, des difficultés rencontrées par les acteurs de la chaîne de production laitière du Burkina et de la Belgique en vue de dégager des pistes de solutions.

Les producteurs de l’Union nationale des mini laiteries et producteurs de lait local au Burkina veulent un  environnement propice, d’une politique favorable à l’évolution de la filière

Les producteurs de l’Union nationale des mini laiteries et producteurs de lait local au Burkina veulent un environnement propice, une politique favorable à l’évolution de la filière

Les producteurs de lait regroupés au sein de l’Union nationale des mini laiteries et producteurs de lait local au Burkina (UMPL/B) regrette l’absence d’un environnement propice, d’une politique favorable à l’évolution de la filière.

En effet, les difficultés que rencontrent les producteurs et les mini laiteries sont nombreuses selon le président de l’union, Adama Ibrahim Diallo.

Entre autres la difficulté de productivité liée à l’alimentation du bétail et aux problèmes fonciers, le manque d’équipements adéquats pour la transformation et la conservation, le problème du marché inondé par les laits importés.

Face à ces différentes entraves, la compétitivité du lait local se trouve entamée sur son propre marché, le marché national ; l’UMPL/B souhaite à ce sujet pouvoir conquérir et garantir le marché institutionnel national en attendant ses parts sur un marché de plus en plus subtil.

Mais la bataille ne peut être gagnée qu’au niveau politique avec la prise de mesures favorisant l’agriculture familiale, les petits producteurs, et à l’endroit du consommateur pour la consommation des productions locales, nationales. En clair, l’UMPL/B plaide pour le relèvement de la taxe sur le lait importé de 5 à 20%.20150605_110249

Selon Erwin Schöpger, producteur belge, les difficultés ne sont pas si différentes chez eux et c’est en unissant les efforts que des solutions adaptées peuvent être trouvées. Une bonne politique intérieur en faveur des ‘’petits producteurs’’ va booster la production et les revenus, a-t-il soutenu.

L’accompagnement des partenaires est également important dans le renforcement des capacités des acteurs de la filière et la mise en place de cadres de communication et de plaidoyer dans la perspective de promouvoir la filière au profit des petits producteurs et de l’économie locale.

Au regard des délestages fréquents qui font d’ailleurs baisser la production, certaines laiteries se sont tournées vers l’acquisition d’équipements solaires, matériels qui n’est pas à la portée de tous.

Boureima LANKOANDE

Burkina24

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