Pôles de croissance : «développer les synergies et les chaînes de valeur»

La première session ordinaire du Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC) s’est tenue ce 2 avril 2015 sous la présidence du Premier ministre Yacouba Isaac Zida sous le thème «les produits de niche : un potentiel à valoriser pour accélérer la croissance et réduire la pauvreté».

Cette rencontre a permis aux participants d’examiner et d’adopter le rapport d’activités 2014 du CNPPC, le plan d’actions prioritaires 2015-2017 et son plan de travail annuel 2015, et enfin la note de cadrage pour la promotion des produits de niche au Burkina Faso.

L’approche pôles de croissance qu’a adoptée l’Etat vise à accompagner la réalisation la vision prospective «Burkina 2025» dans une perspective de booster la croissance, accroître le Produit intérieur brut (PIB), lutter contre la pauvreté.

Pour ce faire, il importe de capitaliser les efforts déjà engagés tous azimuts et les renforcer dans «une perspective de mise en cohérence des actions et en vue de développer les synergies et les chaînes de valeur pour une plus grande compétitivité de nos produits de niches», a ajouté le Premier ministre.

En outre il faut inclure l’approche transversale axée sur les politiques sectorielles, l’approche compétitivité régionale, et une autre, compétitivité des entreprises que prennent en compte les pôles de croissance aussi bien dans leur préparation que leur mise en œuvre.

IMG_7088Le premier pôle de croissance en exploitation, Bagrepôle a déjà donné des motifs de satisfaction, avec une contribution de 0,5 point à la croissance du PIB en 2014.

Le thème de la présente session revêt un intérêt certain au regard de la persistance de la pauvreté, de l’existence du potentiel, de la nécessité à  promouvoir ce potentiel entre autres. Les produits de niche se rapportent à un produit spécifique, dans une localité donnée, avec un marché et une clientèle précise.

La promotion de ces produits peut donc «permettre d’affirmer l’identité d’une région/terroir, de structurer une organisation économique, et d’augmenter leur valeur ajoutée au profit de la communauté».

Le CNPPC tient deux sessions ordinaires dans l’année, une par semestre (en février et en septembre), et cette première se tient après un report, dans un contexte national de transition et de budget d’austérité au regard justement des paramètres liés à cette transition, une situation purement conjoncturelle selon le ministre de l’Economie et des Finances Jean Gustave Sanon.

En perspective de session, la deuxième session ordinaire de l’année, et le lancement du pôle de croissance du Sahel prévu en juillet prochain.

Boureima LANKOANDE

Burkina24

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