IBM et Microsoft cessent leurs activités en Russie

Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, IBM et Microsoft ont annoncé mettre fin à leurs activités en Russie. Des centaines d’employés sont en passe d’être licenciés.

Comme de nombreuses entreprises du secteur technologique, IBM a déclaré suspendre ses activités en Russie, suite à la crise en Ukraine depuis le 24 février dernier. Quatre mois plus tard, alors que le conflit s’enlise, l’américain passe à la seconde vitesse et liquide de façon « ordonnée » ses activités.

C’est Arvind Krishna, CEO d’IBM, qui a annoncé la nouvelle dans un communiqué. « Nous avons choisi de suspendre nos activités afin de pouvoir évaluer des options à plus long terme tout en continuant à payer et à subvenir aux besoins de nos employés en Russie.

Alors que les conséquences de la guerre continuent de s’aggraver et que l’incertitude quant à ses ramifications à long terme grandit, nous avons maintenant pris la décision de procéder à une réduction ordonnée des activités d’IBM en Russie ». Une décision qualifiée d’« étape naturelle », par le patron d’IBM.

Des centaines d’employés concernés 

Le processus est lancé. Et la main-d’œuvre locale, elle, a été licenciée. « Nous reconnaissons que cette nouvelle est difficile, et je tiens à les assurer (les ex-salariés basés en Russie ndlr) qu’IBM continuera à les soutenir et prendra toutes les mesures raisonnables pour fournir une assistance et rendre leur transition aussi ordonnée que possible », a tenu à préciser Arvind Krishna. L’impact sera en revanche minime pour IBM, car la Russie ne représente que 0,5% de ses revenus mondiaux.

Cette annonce intervient alors qu’un autre géant a lui aussi commencé à plier bagage. Microsoft a en effet décidé de mettre un terme à ses opérations. « En raison des changements dans les perspectives économiques et de l’impact sur nos activités en Russie, nous avons pris la décision de réduire considérablement nos activités en Russie », a justifié l’entreprise dans un communiqué.

400 employés seront affectés, a précisé Microsoft. La société a néanmoins assuré qu’elle continuerait à remplir ses obligations contractuelles avec ses clients russes « alors que la suspension des nouvelles ventes reste en vigueur ».

Dans le même temps, Reuters informe que, selon l’une de ses sources, l’Union européenne (UE) travaillerait à une mesure afin d’interdire la fourniture de services cloud à la Russie dans le cadre d’un futur train de sanctions.

Source : L’informaticien.com

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