Premier ministre mozambicain Carlos Agostinho de Rosario a reconnu à la suite de son entretien avec la Directrice du FMI, Christine Lagarde que son pays a effectivement 1 milliard de dollar de dette à l'institution

Le Mozambique reconnâit la dissimulation d’1 milliard de dollars de dette au FMI

Le Fonds Monétaire International, FMI, avait signifié aux autorités mozambicaines, le mardi 19 avril dernier la suspension de son aide en faveur de ce pays après la découverte de la dissimulation de plus d’un milliard de dollars de dette. Selon le Fonds monétaire international, Maputo a reconnu ce samedi 23 avril cette irrégularité. Et ce à la suite d’un entretien entre le Premier ministre mozambicain, Carlos Agostinho de Rosario,  et la directrice du FMI, Christine Lagarde aux Etats-Unis.

Cette suspension de son aide avait pour conséquence immédiate l’annulation de la mission de cette organisation financière en Mozambique, prévu pour cette semaine, et censée ordonner le versement d’une nouvelle tranche de prêt.

Dans un communiqué rendu public le week-end dernier, le chef de la mission du FMI au Mozambique, Michel Lazare, a expliqué que « les autorités (mozambicaines) ont reconnu qu’un dépassement d’un montant d’un milliard de dollars de dette externe garantie par le gouvernement n’avait pas été dévoilé au Fonds ». Il a aussi indiqué avant de faire remarquer que cet aveu des autorités mozambicaines constituait un « premier pas important vers la restauration de la confiance » entre les deux parties.

Pour Michel Lazare, « le Fonds et le Mozambique vont continuer de travailler ensemble de façon constructive pour évaluer les implications macroéconomiques de la révélation de cette information et identifier les étapes pour consolider la stabilité financière (…) et améliorer la gouvernance et la supervision des entreprises publiques ».

Le Mozambique fait partie selon le FMI des 10 pays les plus pauvres de la planète avec un quart de son budget émanant des bailleurs de fonds.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU-Burkina24

Source: Jeune Afrique

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