BOUREIMA OUÉDRAOGO, PDG D’OBOUF : « JE SUIS PRÊT À BOIRE PUBLIQUEMENT CES BOISSONS »

Le PDG du Groupe OBOUF, Boureima Ouédraogo, suit la ligne de défense de ses avocats. Les boissons périmées retrouvées dans son entrepôt et dont les dates de péremption étaient effacées ne sont pas toxiques, affirme-t-il et il est prêt à le démontrer publiquement.

«Je suis prêt à boire publiquement ces boissons pour montrer qu’elles ne tuent pas, ou alors je serais le premier à mourir», a déclaré le PDG du groupe OBOUF aux confrères de L’Observateur Paalga, qui l’ont joint au téléphone le 26 février 2015.

Dans une interview parue dans l’édition de ce vendredi  du journal, l’homme d’affaires dévoile que les produits sont entrés légalement au Burkina et ont d’ailleurs fait l’objet d’un prélèvement. «Le laboratoire national de santé publique avait déjà fait les prélèvements. (…)  Notre erreur c’est de n’être pas repartis vers le laboratoire national de santé publique pour un nouveau contrôle», a affirmé le PDG à nos confrères.

Il est convaincu que les examens dans les laboratoires vont démontrer son innocence. «Je tiens à réaffirmer que les produits incriminés ne sont pas dangereux pour la santé. Les résultats des laboratoires le prouveront et la vérité éclatera», a-t-il clamé, ajoutant qu’il est d’ailleurs prêt à supporter d’analyses en laboratoire pour tout citoyen qui voudrait vérifier la non toxicité des produits incriminés.

L’homme accuse des concurrents de vouloir lui causer du tort avec cette affaire. « Je contribue à la lutte contre le chômage et la pauvreté. Au lieu de m’encourager, des concurrents veulent m’abattre avec une histoire de boissons périmées», a-t-il indiqué.

Pardon. Toutefois, Boureima Ouédraogo a présenté ses excuses aux Burkinabè et aux autorités. « (…) Néanmoins, je voudrais une fois de plus demander pardon au peuple burkinabè et aux autorités. (…) Un homme n’est jamais parfait, la vie est une école et on ne finit pas d’apprendre ».

Pour rappel, 1 280 tonnes de canettes de boissons périmées ont été découvertes dans un entrepôt du groupe OBOUF le 19 février par la police nationale. Les employés procédaient à une falsification des dates de péremption à l’aide d’une machine. 12 personnes ont été mises aux arrêts et le gouvernement a mis en demeure le PDG du groupe, alors à l’extérieur du pays, de regagner le territoire pour se mettre à la disposition des autorités, sous peine d’un mandat d’arrêt international.

Le délai de cette mise en demeure a expiré le 26 février à 00h. Dans les colonnes de nos confrères, Boureima Ouédraogo a affirmé qu’il se présentera à la première des frontières  du Burkina dès qu’il trouvera un vol en partance de Tunis où il  se trouvait au moment de l’entretien téléphonique.

Burkina24

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