Bientôt une Banque islamique de développement au Burkina

Des experts de la Banque islamique de développement (BID) ont été reçus le 5 septembre 2016 par le Premier ministre Paul Kaba THIEBA, afin d’échanger sur les opportunités qu’offrirait une BID au Burkina.

Les discutions ont précisément porté sur  la création prochaine d’une Banque islamique de développement (BID) au Burkina Faso.

Le responsable régional du secteur privé de la BID, Mamadou Barro, a révélé après l’audience, la volonté de la Banque islamique de développement d’ouvrir les guichets d’une banque islamique commerciale pour diversifier l’offre de produits financiers. Une proposition face à laquelle, le Premier ministre a exprimé toute son adhésion.

Il a aussi été question de l’émission d’un emprunt obligataire islamique dénommé Sukuk (obligations compatibles avec la charia). Selon Mamadou BARRO, des pays de la sous-région Ouest-africaine ont déjà emprunté ce chemin. C’est le cas du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Togo. Il a expliqué l’intérêt de cette démarche par la diversification de la collecte des ressources ; toute chose qui peut contribuer à un meilleur financement du développement socioéconomique des Etats.

L’entretien avec le Premier ministre a permis de poser les jalons, selon Mamadou Barro. Et « dans un avenir proche, vous allez entendre parler de la banque islamique au Burkina Faso ».

Il existe quatre BID en Afrique de l’Ouest : une au Sénégal, une au Niger, une en Mauritanie et une autre Guinée-Conakry.

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Qu’est-ce qu’un Sukuk ?

Instruments de financement de marché, les Sukuk sont une alternative aux instruments classiques qui, portant intérêt, sont illicites selon l’Islam. Ils sont adossés à un actif sous-jacent (et obligatoirement licite aux yeux de l’Islam) dont le rendement est généralement utilisé pour rémunérer les investisseurs.

Lesaffairesbf

Source : DCI/PM

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