Secteur textile burkinabè : La FENATI/BF entend mieux faire connaitre le Faso Danfani

La Fédération des tisseuses du Burkina (FENATI/BF) a organisé une conférence de presse le 19 décembre 2022 au siège de ladite fédération sis à Ouagadougou afin de promouvoir le pagne tissé burkinabè. 

La transformation du Faso Danfani, symbole d’unité et d’intégrité burkinabè, est une source importante de développement économique. C’est une activité qui nourrit bien son homme au pays des hommes intègres. Pourtant cette activité fait face à de nombreuses problématiques entrant aussi bien dans sa valorisation que sa contribution à l’essor économique national. C’est le constat que dresse la Fédération des tisseuses du Burkina (FENATI/BF).

En effet, selon la lecture du FENATI/BF, dans un contexte économique international marqué par de multiples mutations, la valorisation des productions locales entrant dans la contribution de la vie économique nationale pourrait être comparée aux montagnes russes.

Difficultés qui, selon la fédération, se résument par une concurrence déloyale et à la non consommation de cette richesse, piétinent la valorisation du label Faso Danfani. À ce titre, Justine Kafando, présidente de ladite fédération, estime que cela est dû à la difficulté pour les consommateurs à dissocier le vrai du faux du tissu Faso Danfani.

Justine Kafando, Présidente de la FENATI BF

Ainsi, pour une meilleure contribution au << consommons ce que nous produisons >>, il est important de savoir faire la différence entre le vrai Faso Danfani au faux qui se caractérise par << une texture glissante au toucher et aussi qui est de nature lourde >>, a confié Justine Kafando.

Au regard de la faible transformation du coton burkinabè qui se situe autour de 3%, la FENATI/BF s’est dite rassurée de l’engagement des nouvelles autorités à faire du Faso Danfani, le tissu modèle pour le port vestimentaire en milieu scolaire.

Même si le Burkina Faso ne dispose pas d’assez de champs de teinture, << le pays des Hommes intègres a les meilleurs pagnes les moins chers de la sous-région >>, a fait foi Justine Kafando. Pour terminer, Germaine Compaoré, Secrétaire générale de la FENATI/BF, s’agissant de la qualité des tissus tissés burkinabè a laissé entendre que << les produits des tisseuses du Burkina ne sont pas à comparés aux autres et qu’il sied de reconnaitre sa valeur >>.

Germaine Compaoré, Secrétaire générale de la FENATI/BF

Djemal Saddam El Abdallah SIBA (Stagiaire)

Burkina 24 

L'actualité du Burkina 24h/24.
Pas de commentaire

Repondre a l'Article

*

*

ARTICLE POPULAIRE