PACAO : L’ABMAQ apporte des innovations

Dans le cadre du Projet d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (PACAO), le secrétaire permanent l’Association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ) Ousséini Ouédraogo a procédé à l’ouverture officielle d’une session de formation sur la démarche qualité à l’endroit de neuf huileries de la région de l’Ouest le lundi 21 juin 2021 à Bobo-Dioulasso. Cette 2ème session est marquée par des innovations majeures suscités par la capitalisation des expériences passées.

« Avec cette cohorte, nous aurons la chance de mieux peaufiner les choses afin d’atteindre nos objectifs », se réjouit l’expert de l’Association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ) Ousséini Ouédraogo. Car, cette phase qui sera plus « empreinte d’innovations » s’inscrit dans une dynamique évolutive qui s’est inspirée de l’expérience précédente.

A commencer par l’élaboration du plan de la 2ème session formation qui contrairement à la 1ère cohorte (formée en pleine campagne de production en novembre 2020) est dispensée en inter-campagne. Une période moins contraignante qui garantit une pleine participation des bénéficiaires.

Ensuite, la première expérience a permis d’intégrer l’analyse de certaines données stratégiques qui au départ n’étaient pas encore disponibles.

Faciliter l’application

Aussi, le nouveau planning permettra aux entreprises de pratiquer directement les outils reçus au cours de la rencontre de cadrage. « Quand nous nous sommes rendus compte de certaines difficultés sur le terrain, nous avons revu un certain nombre de choses pour faciliter l’application de la technique du 5S KAIZEN  et le LEAN Management aux entreprises », explique Ousséni Ouédraogo pour qui ces principaux outils sont indispensables à la performance des entreprises.

Le 5S KAIZEN constitue cinq opérations de base indispensables qui rationalisent les tâches à travers le processus débarrasser-ranger­- nettoyer-standardiser-éduquer et discipliner.

Le LEAN Management quant à lui désigne une méthode de gestion et d’organisation du travail qui vise particulièrement la qualité et la rentabilité de la production d’une entreprise.

Des réductions de coûts

Pour peu que les bénéficiaires s’approprient ces techniques très pratiques, Ousseni Ouédraogo affirme qu’ils peuvent réduire considérablement les coûts de productions de leurs entreprises, favoriser leur capacité de maitrise du marché local et même envisager leur présence sur le marché international. « Dans la chaine de production d’une entreprise, le gaspillage peut engendrer un coût de 40 à 100%. En jouant sur ces coûts de productions, les entreprises peuvent mieux se positionner sur le marché local et même au-delà », illustre-t-il.

« Les consommateurs n’attendent que ça ! »

Cette opportunité de produire de la bonne qualité à moindre coût enchante le président de la Grappe huilerie de Bobo-Dioulasso, Sory Sanogo :  « Quand on parle de la qualité, on imagine tout de suite des coûts supplémentaires. Pourtant, cette formation permet d’y parvenir gratuitement et même de réduire considérablement les dépenses à travers la suppression du gaspillage. Au finish, nous auront donc des produits de meilleure qualité et moins chers et le client n’attend que ça ! ».

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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