Journée mondiale de la métrologie : L’ABNORM présente son évolution aux acteurs de la région des Hauts-Bassins

Quatre des cinq unités de base de la mesure ont connu un changement. Et ce en contradiction avec les fondements de la métrologie qui les veut stables et invariables. L’Agence Burkinabè de  normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) a expliqué cette mutation aux acteurs de la région des Hauts-Bassins au cours d’un atelier de deux jours. La cérémonie d’ouverture a eu lieu le vendredi 7 mai 2019 à Bobo-Dioulasso. 

La métrologie, faut-il le rappeler, désigne la science de la mesure. Elle embrasse le domaine des sciences, des techniques, des transactions commerciales, de l’industrie, de la protection de l’environnement, de la santé, des télécommunications et interagit avec tous les secteurs d’activité.

Par définition, les systèmes d’unité (la masse et le kilogramme, le mètre et la mole, le temps et la seconde, l’ampère et l’intensité de la lumière)  doivent être stables, pérennes et inchangeables.

 « De par le passé, ces unités étaient définies. Certains outils avaient fini par devenir des objets physiques. Mais avec le temps, les métrologues ont constaté une variation au niveau de quatre de ces unités. D’où la nécessité de leur apporter des changements fondamentaux », a indiqué le Directeur en charge de la métrologie de l’ABNORM, Issa Rouamba.

« Sans mesure, il n y’a pas de vie »

A l’en croire, c’est récemment à la date du 16 novembre 2018 que ce changement est intervenu. Ce qui à l’en croire justifie le choix du thème retenu par l’Agence Burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) : « Le Système international d’unités- fondamentalement meilleur ».

Issa Sawadogo, Directeur de la métrologie

Issa Sawadogo, Directeur de la métrologie

Un tel changement s’avère important selon les métrologues. «Sans mesure, il n y’a pas de vie », affirme Issa Sawadogo. Toutefois, il précise que  cela n’implique pas tous les domaines. Le secteur du commerce par exemple ne sera pas impacté. Contrairement à celui de la recherche pour la nanotechnologie qui engrangera de grands changements.

La métrologie regroupe trois composantes. A savoir  la métrologie scientifique, la métrologie industrielle et la métrologie légale. Au Burkina Faso, sa mise en œuvre est assurée par l’Agence Burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité. Malgré son importance, les enjeux de cette science sont méconnus  au Burkina Faso.

A l’issue de la rencontre, l’ABNORM espère que les acteurs économiques, désormais informés  des dispositions prises pour assurer le contrôle métrologique des préemballages et celui des instruments de mesure utilisés dans les transactions commerciales, en feront bon usage.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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