L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a remis ce 4 janvier 2019 le rapport de synthèse de l’audit n-1 de la gestion 2017, le rapport de contrôle de 2016 et le rapport annuel d’activité 2017 au Chef de l’Etat.
Le président de l’ASCE-LC, Luc Marius Ibriga a expliqué qu’il « y a une dégradation des indicateurs en matière de corruption », selon un communiqué de la Présidence du Faso. Il plaide donc pour plus de rigueur dans la sanction des actes de corruption.
« Pour y arriver, il a indiqué qu’il faut que les conseils de discipline dans les ministères et dans les administrations soient fonctionnels », ajoute le communiqué.
Le contrôleur général a insisté sur la nécessité de lutter contre ce fléau, notamment en raison du contexte sécuritaire. « Cela demande un réarmement éthique de chacun, parce qu’en cette période de crise et d’insécurité, la lutte contre la corruption doit être redoublée pour permettre au Burkina Faso d’avoir les ressources nécessaires pour faire face aux différents défis », a expliqué Luc Marius Ibriga.
Burkina24