Secteur agricole au Burkina Faso : Le CHAFB veut y investir

« Les opportunités d’investissement dans le secteur agricole ». C’est autour de ce thème que le CHAFB a mené ses réflexions le 26 octobre 2018 à Bobo Dioulasso. Avec pour invité d’honneur le ministre de l’agriculture et des aménagements hydrauliques, ce dîner-débat avait pour objectif de permettre aux hommes d’affaire de comprendre les défis de l’agriculture burkinabè. Chose qui va leur permettre de savoir ce qui peut être fait pour ce secteur.

Le secteur agricole  constitue une composante essentielle de l’économie du Burkina Faso. Il contribue à hauteur de 35 % au produit Intérieur Brut (PIB) du pays et emploie plus 80% de la population active. Cependant, « l’absence de l’investissement privé » dans le secteur constitue un handicap pour son développement. C’est fort de ce constat que le CHAFB veut donc inverser cette tendance en incitant ses membres à y investir. A travers cette rencontre, les membres ont voulu comprendre les enjeux avant d’injecter des ressources.

Pour le ministre Jacob Ouédraogo, l’agriculture burkinabè de sa phase de production à la commercialisation en passant par la transformation, connait des difficultés. A en croire ce dernier, seule l’intervention du privé par la création d’entreprises agricoles, pourrait permettre au pays de venir à bout des difficultés que connait le secteur agricole.

« Il faut que le secteur privé prenne les choses en main pour investir d’avantage que la production familiale. C’est ce qui justifie l’intérêt d’une telle rencontre où des hommes d’affaires veulent comprendre ce qu’il faut faire pour l’agriculture burkinabè afin de s’y engager », a confié le ministre Jacob Ouédraogo. Avant de signifier qu’il souhaite que les investisseurs privés pensent à la création  d’entreprises dans le secteur agricole, notamment dans ses volets productions, transformation et commercialisation.

« Les échanges avec le ministre ont été fructueux et nous sommes contents d’avoir  participé à l’exposé qui permet d’étaler les défis majeurs du développement de l’agriculture au Burkina Faso »,  a laissé entendre le président du CHAFB Arnaud Bouhier. Avant d’ajouter que tous les  opérateurs économiques privés qui ont pris part à la rencontre connaissent désormais les défis de l’agriculture burkinabè.

Et ils les encourageront à l’investissement du privé dans le secteur agricole au Burkina Faso. Lors de ce dîner-débat consacré aux opportunités d’investissement dans le secteur agricole, ce club s’est vu agrandir par l’adhésion d’un nouveau membre.

Burkina 24

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