Énergie renouvelable : Une alliance pour défendre le biodigesteur
La deuxième édition de la Conférence internationale sur le biodigesteur débutée le 2 octobre 2018 a fermé ses portes ce 4 octobre 2018 à Ouagadougou. Elle s’est tenue sur le thème, « le biodigesteur, une solution pour la sécurité alimentaire et énergétique : vers un partenariat africain ». Trois jours durant, des experts de 11 pays se sont réunis pour réfléchir sur comment atteindre la sécurité alimentaire avec cette technologie.
Du 2 au 4 octobre 2018, des experts venus de 11 pays ont discuté de la technologie du biodigesteur et de la consolidation d’un partenariat au plan africain. Ce qui a abouti à la création d’une alliance ont le but est de défendre le biodigesteur en tant que solution viable pour venir à bout de l’insécurité alimentaire.
Lire aussi 👉 Vers un biodigesteur africain
Durant ces trois jours de réflexion, les participants ont également pris trois recommandations. La première concerne la présidence par intérim du Burkina de l’Alliance pour le biodigesteur. La deuxième parle de la tenue de la troisième édition au Sénégal et une troisième recommandation pour une ratification rapide des différents Etats.
« Pour tacler les problèmes d’insécurité alimentaire et énergétique, les participants recommandent qu’au niveau de nos Etats, que des efforts puissent être faits pour permettre aux exploitations familiales d’accéder à cette technologie afin de régler les problèmes d’accès aux intrants organiques pour permettre de restaurer progressivement l’équilibre écologique », a précisé Xavier Bambara, coordonnateur du programme national du biodigesteur.
Il a ensuite adressé ses sentiments de remerciement à l’endroit du Président du Faso pour son implication dans le processus de création de cette alliance.
Le biodigesteur, une solution viable
Pour le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, les souffrances des populations locales dues à l’insécurité alimentaire sont la résultante des changements climatiques et de la persistance de l’utilisation des sources énergétiques non durables. Pour faire face à ces problèmes, il est impératif, selon lui, de mettre à la disposition de ces populations rurales des technologies capables de répondre à leur besoin.
Voir aussi 👉 La déclaration de Ouagadougou
D’où la tenue de cette conférence. « Ma conviction est que l’utilisation de la technologie du biodigesteur est une solution viable à l’insécurité alimentaire et énergétique en Afrique et particulièrement dans notre sous-région au regard des avantages qu’elle procure », a-t-il indiqué.
Le Burkina Faso abritera le siège de l’Alliance pour le biodigesteur. Et selon les autorités du pays, ils veilleront à ce que ce soit chose effective d’ici la prochaine édition de la conférence. Cette cérémonie de clôture a été également marquée par la déclaration de Ouagadougou, des décorations et des remises de prix à des utilisateurs du biodigesteur.
Basile SAMA (Stagiaire)
Burkina 24