PNDES : 86% de taux de mobilisation en 2016-2017

Les réalisations, la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) et les perspectives du ministère en charge des finances ont été présentées ce mardi. En 2017, l’ensemble des ressources mobilisées au profit du budget de l’Etat s’élevait à 1397, 63 milliards de F CFA sur une prévision révisée de 1 444,77 milliards de FCFA, soit un taux de mobilisation de 96,74%.

Comparé au niveau de réalisation à fin décembre 2016, on note une progression de 13,45%. Ainsi, la situation de la mobilisation des ressources pour le financement du PNDES en 2016 et 2017 fait ressortir  au niveau des ressources internes, un montant total de 2629,6 milliards de FCFA.

Il en ressort un taux de mobilisation de 86% par rapport aux prévisions du PNDES aux titres de 2016-2017. Ces performances peuvent s’expliquer par les réformes réalisées en 2016 et 2017. Il s’agit, entre autres, du renforcement de la lutte contre la fraude et le faux, de l’opérationnalisation de la facture normalisée et la mise en œuvre des télé-procédures.

Concernant les ressources extérieures, 5 053,73 milliards de F CFA ont été mobilisés au total en 2016-2017, soit un taux de 90,7% par rapport au besoin de financement du PNDES. Un montant total de 240 milliards de FCFA a été décaissé au titre des appuis budgétaires et 410 milliards de FCFA au titre des appuis projets.

Ces résultats ont été acquis en dépit des mouvements sociaux qui ont émaillé le bon déroulement des activités du ministère. En 2016-2017, le cumul des arrêts de travail dus aux grèves et aux sit-in au sein du ministère en charge des finances, avoisine 1 800 heures, soit environ 75 jours d’arrêt de travail.

Les perspectives du ministère de l’économie, des finances et du développement

En perspectives pour l’année 2018, le ministère compte réaliser le recensement général de la population et l’habitation. Egalement, en termes de mobilisation de ressources budgétaires,  il s’agira d’interconnecter le système informatique douanier du Burkina Faso avec  ceux de la Côte d’Ivoire et du Togo, de recouvrer 1 735, 35 milliards de F CFA au titre de recettes propres et 420 milliards de F CFA au titre des ressources extérieures.

Le fonds commun

Un débat a été ouvert sur le fonds commun. La première responsable du département, Rosine Coulibaly, a été interpellée sur la question. Elle s’est expliquée à l’Assemblée nationale.

Seglaro Abel Somé, secrétaire général du ministère des finances, a fait comprendre que « nous n’allons pas développer plus ». Sur la question de savoir si des agents seront à mesure de renoncer au fonds commun, «nous sommes des agents au service du ministère. Si on nous demande de renoncer à nos salaires, on pourrait le faire. Mais, à condition qu’on soit efficaces dans notre travail », a-t-il répondu.

Jules César KABORE

Lesaffairesbf

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