Mines et environnement, centre d’intérêt d’une formation à Ouagadougou
L’Institut supérieur de technologies appliquées et de mangement (ISTAPEM) en collaboration avec le Bureau national des évaluations environnementales tient les 13 et 14 avril 2017, une session de formation sur les mines et environnement. Pour Romaric Badolo, Président-directeur général de l’ISTAPEM, ce thème est « d’actualité » et la question de l’environnement « devient critique ».
Le présent séminaire de formation est orienté vers les structures minières, des consultants et des journalistes. Autour du thème portant sur l’environnement, plusieurs modules seront dispensés aux différents participants, explique l’un des formateurs, Titiani Zougouri, par ailleurs, directeur général du Bureau national des évaluations environnementales.
Il s’agira de donner des communications sur les outils d’aide à la communication pour la prise en compte de l’environnement par les différents partenaires que sont les sociétés minières dans leurs projets. Il sera aussi passé en revue, les outils d’impact environnemental et social, les notices d’impact sur l’environnement, les audits environnementaux, selon Titiani Zougouri.
Cela découle du fait que, selon le formateur, « les sociétés minières, avant de s’implanter ont obligation de conduire ces types d’études ». A en croire Romaric Badolo, Président-directeur général l’Institut supérieur de technologies appliquées et de mangement (ISTAPEM), le choix sur l’environnement est important.
« La question de l’environnement devient critique. Les sociétés minières pullulent dans le pays et tout le monde n’a pas forcement la même compréhension et la même information par rapport à la question de l’environnement. Nous avons nos villages qui vont bientôt être exposés à beaucoup de risques s’il n’y a pas d’actions concertées », développe le Président-directeur général de l’ISTAPEM.
Aussi, indique Romaric Badolo, il n’y a pas assez de modules ou de programmes orientés vers l’environnement en terme de formation académique. « Pour nous, ces programmes sont en prélude à des initiatives dans le domaine des formations continues. Cela nous permet de nous préparer », dit-il.
Ignace Ismaël NABOLE
Burkina 24