Fin d’année 2016 : Le ministère du commerce contrôle les prix à Ouagadougou

Ce jeudi 22 décembre 2016 à Ouagadougou, la direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes a organisé un contrôle  sur le terrain. Cette activité visait à contrôler les prix, la date de péremption et les poids des marchandises dans les commerces.

L’équipe des contrôleurs du ministère du commerce est « descendue » dans deux grandes alimentations de Ouagadougou. L’affichage des prix, la quantité des produits, la date de péremption et la qualité des balances ont été leurs centres d’intérêt.

Adama Zan, vérificateur des prix au ministère du commerce

Adama Zan, vérificateur des prix au ministère du commerce, contrôlant la qualité du lait

Ce contrôle inopiné visait à vérifier la conformité des prix des produits de grandes consommations et de s’assurer de la qualité dans cette période de fin d’année. « Les contrôles ont débuté dans le mois de décembre. Nous voulons rassurer les populations que nous faisons des contrôles  et qu’elles n’ont rien à craindre pour préparer les fêtes de fin d’année en toute tranquillité», a affirmé le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes, Abdoulaye Coulibaly.

 Abdoulaye Coulibaly,directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes,

Abdoulaye Coulibaly,directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes,

Il dit avoir constaté que les prix étaient stables, les produits également d’assez bonne qualité et ceux qui ne seront pas conformes vont être saisis.

Mariam Paré, contrôleur de prix, affirme que « nous listons certains produits, nous vérifions la date de validité et l’intéressé doit nous amener les factures et les reçus pour que nous vérifions si les produits sont rentrés régulièrement et si ce n’est pas la fraude ».

L’équipe a procédé à la pesée des produits reconditionnés sur place afin de constater la conformité des balances. Ainsi, les contrôleurs ont décelé des anomalies dans la deuxième alimentation, notamment au niveau de la charcuterie et le poids de certains produits. Quand la balance est défectueuse, et n’est pas conforme, l’équipe colle une étiquette de non-conformité.

Adama Zan, vérificateur des prix, a procédé à la saisie de 37 kilogrammes de sucre en poudre qui n’étaient pas conformes au niveau du poids. «La marge tolérée est de 5%, pourtant le poids du sucre est en-deçà de la norme», a-t-il ajouté.

Une balance déclarée non conforme

Une balance déclarée non conforme

Le poids des différents sachets de sucre d’un kilogramme pesait environ 900,4 et 900, 9 grammes, soit moins d’un kilogramme.

Pour les saisies et les balances non conformes, l’équipe invite les gérants à se rendre dans les locaux de la direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes pour se conformer aux lois en vigueur.

Jules César KABORE

lesaffairesbf

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