Facilitation de la passation des marchés publics : « Ces mesures ne consacrent en rien le recours à l’entente directe ou au gré à gré»

Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, était face aux journalistes, ce jeudi 4 août 2016 à Ouagadougou. C’était à l’occasion du 9e point de presse du gouvernement. Le Chef du gouvernement burkinabè était accompagné du ministre de la communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou. Au cœur des échanges, notamment la loi de facilitation de la passation des marchés publics au Burkina.

« Contrairement à l’opinion développée dans certains milieux, ces mesures ne consacrent en rien le recours à l’entente directe ou au gré à gré », a dit Paul Kaba Thiéba. « Il ne faut pas que les Burkinabè aient peur du changement. Il faut oser changer. Mais il faudrait seulement savoir où nous allons », foi du PM.

Les principales innovations de cette loi sont entre autres l’allègement du contrôle à travers la suppression du double niveau de contrôle en ce qui concerne la passation des commandes publiques financées sur ressources extérieures, le relèvement des seuils de passation de 0 à moins de 10 millions de FCFA au lieu de 5 millions de F CFA  pour la demande de cotation, de 10 à moins de 100 millions pour la demande de prix et de 100 millions de F CFA comme seuil requis pour les appels d’offres.

Le seuil d’approbation des travaux des Commissions d’attribution des marchés par le Conseil des ministres est ramené à 3 milliards au lieu de 1 milliard. Les délais de mise en concurrence des soumissionnaires sont réduits de 7 à 15 jours pour les appels d’offres et les conditions d’approbation des contrats seront assouplies.

Il faut noter qu’au plus tard à la fin de la 1re session ordinaire de l’année 2017, le gouvernement est tenu de rendre compte à l’Assemblée nationale de l’exécution des différents projets et programmes concernés.

Noufou KINDO

Burkina 24

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