Le présidium de la cérémonie d'ouverture de l'atelier

Leadership féminin : un atelier pour renforcer les compétences

Pour assurer une plus grande visibilité de la Cour des comptes, un atelier s’est tenu le 19 mai 2016 à Ouagadougou. L’initiative est de l’Académie de leadership féminin (Women leadership Academy-WLA) qui, à travers une de ses académiciennes burkinabè, a lancé un projet qui s’intitule : « Amélioration de la visibilité de la Cour des comptes ».

Dirigée par la coopération allemande (Deutsche Gesellschaft fur internationale zusammenarbeit, GIZ) en collaboration avec l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (AFROSAI), l’Académie de leadership féminin est un programme de formation qui s’étend sur 12 mois.

Avec pour principales cibles les femmes vérificatrices des institutions supérieures de contrôle des finances publiques, le programme ambitionne renforcer les capacités des femmes, afin qu’elles soient de véritables acteurs dans la mise en œuvre de projets stratégiques au sein de ces institutions.

Dans ce cadre, un appel à candidature a été lance en août 2015 pour sélectionner des projets viables, que chaque académicienne devait mettre en œuvre dans son Institution supérieure de contrôle (ISC). C’est alors que Lucie Kompaoré, conseiller à la Cour des comptes a été retenue par l’équipe technique du WLA. Son projet, « Amélioration de la visibilité de la Cour des comptes », vise à donner plus d’éclat à cette institution au sein du public.

Cet atelier, en plus de permettre une réflexion sur une meilleure visibilité de la Cour des comptes, entend surtout soutenir un leadership féminin fort au sein de l’institution. « L’objectif est de consolider les compétences des femmes afin qu’elles puissent exercer leur mission, promouvoir également l’égalité entre les hommes et les femmes », a indiqué Lucie Kompaoré.

Le Premier président de la Cour des comptes Noumoutié Herbert Traoré a remercié l’académicienne pour son projet qui porte sur son institution, et a estimé que les femmes pourraient contribuer à tout développement : « la femme doit, non seulement être associée au processus de développement, mais surtout, elle doit avoir le pouvoir de décision. »

L’atelier a été animé par Lucie Kompaoré elle-même, et Beatrice Damiba, ancienne présidente du Conseil supérieur de la communication.

Issouf NASSA

Burkina2

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