Les bénéficiaires du PSUT ont exigé la reprise du financement

PSUT : une reprise en vue ?

Pour la reprise du processus de financement du Programme Socio-économique d’Urgence de la Transition (PSUT), les bénéficiaires étaient en sit-in ce 17 mai 2016. Le sit-in du 27 avril dernier devant le siège du PSUT n’ayant guère porté fruit, les bénéficiaires ont ainsi décidé d’emboucher la même trompette, mais cette fois-ci, devant le Premier ministère.

Une coalition mise en place pour veiller à l’effectivité du financement n’a pu que déplorer le silence inquiétant depuis la cérémonie de sortie officielle, le 20 novembre 2015. En effet, le financement de 3455 promis, est resté lettre morte.

Les bénéficiaires protestent aujourd’hui contre ce qu’ils appellent « une remise en cause des engagement ». Ils réclament donc la mise à disposition intégrale des ressources financières aux différents fonds pour le financement des projets et la reprise dans un meilleur délai des procédures des accords de prêts.DSC_0704

Le Premier ministre absent, c’est à son conseiller spécial Jules Tapsoba que la plate-forme a été remise. Un tête-à-tête a suivi, entre le conseiller et le porte-parole des bénéficiaires Sigué Ouattara. Selon ce dernier, un des sujets de discussion portait sur le défaut de communication de la part du gouvernement sur le programme. « Nous avons demandé à ce qu’il y ait plus de communication entre surtout le premier ministère et les bénéficiaires suite au fait que le PSUT ferme ses portes à la fin du mois. Ils nous ont compris et nous ont rassuré qu’il n’y aura plus de problème de communication », a-t-il indiqué.

Il a en outre salué cet échange, une première depuis le début de leur lutte. En tout état de cause, la rencontre semble avoir été profitable puisque la confiance s’est réinstallée : « Après cette rencontre nous sommes confiant du fait qu’après tant de démarches ils n’ont pas voulu nous recevoir. Mais ce matin nous pouvons dire qu’on a eu gain de cause(…). Ils nous ont fait comprendre que comme plus rien ne sera comme avant, tout va revenir dans l’ordre».

Selon lui toujours, le conseiller a pris l’engagement de leur apporter des réponses avant la fin du processus, attendu pour la fin du mois de mai. La suite à donner à leurs actions sera donc fonction de ce feed-back du gouvernement.

 

Issouf NASSA

Burkina24

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