Finance digitale : L’amélioration du bien-être du consommateur au cœur d’un atelier
La deuxième session ordinaire 2022 du cadre de concertation sur la finance digitale a eu lieu ce 13 décembre 2022 sous l’égide du Secrétariat technique pour la promotion de l’inclusion financière et de United Nation Capital Development Fund (UNCDF). Cette session, sous forme d’atelier, placée sous le thème « la digitalisation, un instrument pour améliorer le bien-être des consommateurs des produits de services financiers », a pour objectif de permettre aux acteurs du domaine d’échanger sur comment améliorer les relations entre les prestataires de service financier et les clients, aussi d’échanger sur la réglementation qui régit l’activité de la digitalisation.
Le Burkina Faso s’est doté d’une stratégie nationale de la finance inclusive qui vise à ce que 75% de la population puisse utiliser des services financiers adaptés à coût abordable. C’est ce qu’a rappelé Kalidou Ky, chef de département, des Études, des Statistiques et du suivi évaluation.
Aussi, a-t-il indiqué que l’inclusion financière est un mécanisme qui vise à permettre aux populations d’accéder à des produits financiers adaptés et à coût abordable. Dans ces mécanismes, il a mentionné que « la digitalisation a été identifiée comme un pan important pour permettre aux populations de pouvoir accéder et utiliser ces produits et services financiers ».
D’ailleurs, il a fait savoir que c’est dans ce sens que le présent cadre de concertation sur la finance digitale a été mis en place. « C’est un cadre qui vise surtout à réunir l’ensemble des acteurs qui évoluent dans le digital, échanger pour identifier les contraintes et pouvoir trouver des solutions », a-t-il clarifié.
À l’en croire, cette occasion devra permettre aux acteurs du domaine de se réunir et d’échanger sur comment améliorer les relations entre les prestataires de service financier et les clients et d’échanger également sur la réglementation qui régit l’activité de la digitalisation.
Au sortir de ce cadre de concertation, il est attendu des propositions dans le sens à pouvoir améliorer surtout les relations entre les prestataires de service financier et les consommateurs. « Aujourd’hui, nous sommes à l’heure du numérique. Beaucoup de personnes ont des téléphones.
Le taux de pénétration des téléphonies mobiles est autour de 111% et on a plus de 25 millions de cartes Sim actives. Cela veut dire que les gens utilisent effectivement le téléphone et que par ce canal là, on peut profiter aisément pour les inclure financièrement. Il est attendu au sortir de cet atelier des propositions dans le sens de pouvoir améliorer les relations entre les prestataires et leur consommateur », a précisé Kalidou Ky.
Ainsi, au cours de cette session, deux communications seront livrées aux participants autour des sous-thèmes « relations clients : prestation des services et consommateurs à l’ère du digital » et « l’évolution de la réglementation ».
Hamadou OUEDRAOGO
Burkina 24
