Burkina Faso : Le ministère du commerce tient son deuxième CASEM

A Ouagadougou, les travaux de la deuxième session de l’année 2020 du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat ont été lancés ce lundi 7 décembre 2020 par le ministre Harouna Kaboré.  

Lors du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, les participants ont procédé à l’adoption du Plan de travail d’action prioritaire triennal (PAP) 2021-2023, ainsi que le Plan de travail annuel (PTA) 2021, afin de faire le point des cinq dernières années de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) au niveau du ministère du Commerce.

Cet exercice s’inscrit dans le respect des principes d’une gouvernance vertueuse des départements ministériels, selon les propos de Harouna Kaboré, ministre en charge du Commerce. Pour plus de résultats et d’efficience dans ses actions, le gouvernement a procédé à la mise en place d’une planification stratégique et opérationnelle à tous les niveaux. 

« Cela s’est traduit au cours de ces dernières années par l’instauration d’une approche de planification triennale des interventions des départements afin de garantir une meilleure cohérence et une prévisibilité plus accrue des actions qui sont menées », a déclaré Harouna Kaboré.

Un nouveau référentiel national de développement serait en cours d’opérationnalisation selon le programme de société du président élu le 22 novembre 2020, a indiqué Harouna Kaboré. Mais déjà, il fait savoir que son ministère est empreint de nombreux défis inhérents à savoir « régulariser la planification 2020 intervenue au mois de juillet 2020 à travers l’examen et l’adoption de la tranche annuelle 2020 révisée du PAP, ainsi que le plan de travail annuel révisé ».

L’année 2020 a été marquée par une récurrence des attaques terroristes et la survenue du Covid-19 qui ont contraint le gouvernement à réorienter les ressources vers les secteurs concernés.  « Cela a eu pour conséquences le resserrement de la contrainte budgétaire », a confié Harouna Kaboré.

Il a tenu  à saluer la capacité de résilience des membres de son département à s’adapter à l’adversité. Harouna Kaboré a noté comme acquis, la concrétisation de la vision du ministère du commerce, qui est « de faire la transformation et la consommation des produits locaux le socle du développement endogène du Burkina Faso ».

Akim KY (Stagiaire)

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