Le luili Pendé en lingerie
Le luili Pendé en lingerie

SIAO 2018 : Le luili Pendé en lingerie

Le Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) célèbre et magnifie l’art africain depuis 30 ans. Pour cette 15e édition, ce sont au total 550 stands d’exposition, 3500 participants avec 250 acheteurs et visiteurs et la participation de 25 pays africains. Claire Fifamè Kinsi, une exposante a innové avec le « luili pendé » dans la lingerie et autres.

Claire Fifamè Kinsi est exposante au SIAO 2018 au pavillon Kilmandjaro. Elle est une créatrice de mode et pour sa deuxième participation au SIAO, elle a lancé une nouvelle gamme de vêtements à base du motif national le « luili Pendé ». Le Luili pendé, c’est le pagne noir ou de noir rayé, corsage blanc, collier de perles rouges, foulard constellé d’hirondelles.

De la lingerie, des jupes, des ensembles, des robes

De la lingerie, des jupes, des ensembles, des robes

Ces derniers temps, le luili pendé est devenu une mode féminine pour les mariages, les baptêmes, les funérailles et autres réjouissances populaires. Selon la créatrice de mode concernant l’idée de la création, elle fait savoir que ce sont des œuvres de l’esprit, donc une inspiration personnelle.

Cela fait deux ans qu’elle avait l’idée de la modernisation de ce pagne et ce n’est qu’à une semaine du SIAO qu’elle a pu finaliser ses créations. Pour Claire Fifamè Kinsi, le luili pendé est le seul motif qui renvoi à la culture Burkinabè, c’est une identité.

De la lingerie, des jupes, des ensembles, des robes

« C’est donc l’envie d’exporter et de montrer l’aspect culturel agréable et colorié du Burkina Faso. Cela fera tendance pour la diaspora qui pourrait se retrouver dans ce motif qui est purement identitaire», précise-t-elle. Avec le luili pendé, elle a créé de la lingerie, des jupes, des ensembles, des robes tout une ligne pour faire habiller tendance pour le 21e siècle. Les prix vont de 5.000 à 15.000 F CFA.

Les Burkinabè moyens estiment que c’est cher, mais elle prend du plaisir à faire connaitre ses produits et espère que les gens vont l’adopter pour faire honneur à cette culture burkinabè.

Jules César KABORE

Burkina 24

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