Université Joseph Ki-Zerbo : Dr Ali Sakola Djika s’intéresse à l’entrepreneuriat des diplômés
Université Joseph Ki-Zerbo : Dr Ali Sakola Djika s’intéresse à l’entrepreneuriat des diplômés

Université Joseph Ki-Zerbo : Dr Ali Sakola Djika s’intéresse à l’entrepreneuriat des diplômés

Le premier Docteur en Sciences économiques de gestion (SEG) s’appelle Ali Sakola Djika. Il a présenté sa thèse le samedi 13 octobre 2018 à l’Université Ouaga1 Pr Joseph Ki-Zerbo sur la problématique de la création d’entreprise au niveau des diplômés d’enseignement supérieur.

Pour le nouveau et premier Docteur en Sciences économiques de gestion (SEG), Ali Sakola Djika, c’est suite à un constat selon lequel le taux de chômage va grandissant au Burkina Faso. Pourtant la littérature évoque l’entrepreneuriat comme étant un outil efficace de lutte contre la pauvreté et le chômage.

Les diplômés d’enseignement supérieur s’intéressent  moins à l’entrepreneuriat

Egalement, c’est un outil sur lequel un Etat peut s’appuyer pour assurer son développement économique. C’est ce qui a attiré la curiosité de l’enseignant de l’Université Ouaga 2 à chercher à comprendre le cas du Burkina Faso.

Il est arrivé à la conclusion que les diplômés d’enseignement supérieur s’intéressent moins à l’entrepreneuriat. Et la plupart des promoteurs d’entreprises n’ont pas de diplômes d’enseignement supérieur.

Selon Ali Sakola Djika, l’emploi salarié devient de plus en plus précaire et difficile. « Alors qu’on est en train de former davantage d’étudiants. Donc en train de former davantage d’éventuels chômeurs», a-t-il relevé.

C’est cette inquiétude qui l’a poussé à mener des réflexions pour que cet outil puisse permettre de servir d’auto emploi et de création de richesse. Par contre, il a signifié que des dispositifs d’accompagnement existent bel et bien au Burkina Faso, beaucoup plus que d’autres pays, mais le taux reste toujours faible pour les diplômés d’enseignement supérieur.

A l’écouter, la question sur l’efficacité des dispositifs peuvent en être une cause. « On a l’habitude de proposer des solutions génériques alors que les difficultés ne sont pas les mêmes selon les étapes dans lesquelles le créateur se trouve », a-t-il mentionné.

Son étude a décelé des problèmes dans l’accompagnement des promoteurs d’entreprises, notamment dans les procédures. A l’issue de la soutenance, l’impétrant écope la mention très honorable sous l’égide du Pr Serge Auguste Bayala, agrégé de Sciences économiques de gestion.

Jules César KABORE

Burkina 24

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