OUAGADOUGOU, CAPITALE OUEST AFRICAINE DES MINES ET DE L’ÉNERGIE, À L’OCCASION DU 3E SEMICA
La troisième édition du Salon International de l’Energie, des mines et des carrières, (SEMICA) s’est ouverte ce jeudi matin à Ouagadougou. Trois jours de rencontres entre professionnels du secteur des mines et de l’énergies de l’espace CEDEAO pour des opportunités d’affaires et pour réfléchir sur la contribution de ce secteur aux économies des pays de la CEDEAO.
« Contribution du secteur minier à l’émergence des États de la CEDEAO: Etat des lieux et perspectives ». Entre réflexions, rencontres d’affaires et expositions, les professionnels du secteur des mines et de l’énergie vont explorer cette thématique de la troisième édition du Salon International de l’Energie, des mines et des carrières, qui se tient dans la capitale burkinabè, en présence du commissaire de la CEDEAO chargé des mines et de l’Énergie, des ministres chargés des mines du Burkina et du Niger, du président de la chambre des mines du Burkina.
Plus de 300 délégués venus des différents pays membres de la CEDEAO et d’autres pays, prennent part à cet important rendez-vous qui offre maintenant depuis trois ans des opportunités d’affaires et des pistes de solutions aux différents défis posés dans le secteur des mines et de l’énergie.
Cette année, le Salon s’interroge, dans un cadre sous-régional sur la contribution du secteur minier à l’émergence des États de la CEDEAO. Et pour le commissaire de la CEDEAO en charge de l’énergie et des mines, des évènements tels que le SEMICA contribuent au « dialogue collaboratif » essentiel au développement des pays de la sous-région. Le commissaire Bangoura Morlaye qui a rappelé tout l’intérêt de la commission de la CEDEAO, dont le le président est attendu à ce salon, pour les questions de l’énergie et pour un secteur minier régional structuré.
Au Burkina Faso, le secteur minier contribue fortement depuis quelque temps à l’économie. Pourtant, « la contribution du secteur minier dans le développement économique et social du pays est une préoccupation maintes fois soulevée à tous les niveaux de la société », a reconnu le ministre, qui fonde l’espoir que « le SEMICA […] permettra d’avoir une meilleure compréhension de l’apport exact du secteur dans le développement économique et social » du Burkina Faso.
Au passage, le ministre s’est évertué à éteindre la rumeur selon laquelle il y a une concurrence entre le SEMICA, d’initiative privée et les autres initiatives du ministère dans le domaine des mines et de l’énergie. « Il n’y a d’antagonisme entre le SEMICA et les initiatives du Ministère. Il y a beaucoup de chose à faire et seules des actions diversifiées et convergentes peuvent permettre de relever les défis », a admis Salif Lamoussa Kaboré.
Le SEMICA se tient du 29 au 31 et se décline en conférences et tables rondes, mais aussi et surtout en rencontres d’affaires et en une exposition au coeur du Centre commercial de Ouaga 2000.
Justin Yarga
Burkina 24